NAPOLEON, MICKEY, SUMMER TWEED ET MOI...
Bonsoir mes amies...
ça y est, me voici revenue du Pôle... cinq jours super, enfin guérie de ma bronchite allergique, je partis joyeuse pour une course lointaine au Pôle (pour celles qui n'auraient pas deviné, je parle de Paris , vu d'ici, c'est bel et bien le Pôle !)... Beau temps, escapade à Eurodisney, fiston m'a collée une fois de plus dans le Rock and Roller Coster, ceci dit, les loopings, j'en redemande !!! Après deux jours de joyeusetés dans le Parc Mythique, rando dans Paris, ahhhhhh .... le Grand Palais, le Petit, the Tower Eiffel, descendre les Champs, traverser Alexandre (le pont), envahir les Invalides, coucou Napo, remonter jusqu'au phallus d'acier, revenir sur Alexandre (toujours le pont)... Eh bien vous savez quoi ? Enfin l'hôtel (toujours à Marne la Vallée, mais là faut pas exagérer, nous n'y sommes pas retournés à pied).... Divine douche bienfaisante, éclairée par les scintillantes ampoules allumées par la grâce de la marche sous mes petons endoloris... En fait ça, c'était dimanche, mais la veille, j'avais découvert, emerveillée , la mercerie du Bon Marché, dont vous êtes folles apparemment... Comme je vous comprends !!! eh oui, moi aussi, j'ai craqué... Summer tweed, Kidsilk machin chose, Cotton glacé et voilà voilà voilà comment aller au Musée d'Orsay chargée comme un mulet... Ceci dit, j'ai fait voir mes achats à Vincent (Van Gogh), il faisait un peu la gueule lorsque je lui déballais mes folies, son oeil réprobateur voyait en chaque pelote les tubes d'huile que Théo lui fournissait... Renoir fut plus indulgent, moins misogyne, il jaugeait plutôt les camaieux de bleu, les pastels qu'il choisirait pour reproduire ces nuances douces sur la toile... Cezanne quant à lui, ne m'accorda même pas un regard, le sourcil broussailleux froncé sur l'arrangement de ses pommes sur tables bancales, il m'ignora délibérément... J'eus plus de succès auprès de Berthe (Morisot), entre femmes, le courant passe déjà mieux au-dessus du berceau où repose son petit neveu sous le regard attendri de sa soeur...
Voyez donc, si je n'étais plus à débloguer parmi vous, c'était pour faire provision de souvenirs à vous narrer... Ceci dit, le détour à Val d'Europe aura causé ma perte... Un courant d'air félon sournoisement se glissa dans l'échancrure de mon corsage (merci Brassens, je n'avais pas de chat à qui donner la gougoutte), à la brune, déclenchant un nouveau tsunami bronchique... Vous n'en croiriez pas vos oreilles, si blog en avait, car aujourd'hui je tousse, plus qu'hier, et bien moins que demain, j'en ai peur... Partir la fleur au fusil, guérie, revenir à moitié tuberculeuse, retrouver mon Prunus dans le jardin tout fleuri de rose et contempler cette aura ephémère avec la panique du poumon palpitant au sentir du pollen dégagé par l'arbre dans sa gloire, est un paradoxe de saison... Dame Nature est bien cruelle parfois...
Sur ce, sachez gentes dames, qu'après ces quelques jours loin de vous, je retrouve démultiplié ...
TOUJOURS INTACT LE PLAISIR DE VOUS LIRE....
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